À la découverte de la nature
et de ses protecteurs
!

Dessin de Sabine allongée pour prendre une photo
Jzunes Capucin moine sur une branche faisant la sieste, Costa Rica

Mode d’emploi pour survivre dans le désert !

Les animaux qui y vivent doivent affronter une chaleur extrême (au niveau du sol, les températures dépassent les 55 °C !), le manque d’eau et une nourriture très rare.

Un grand mammifère est parfaitement adapté à ces conditions si spéciales : le dromadaire.

Il a plein de secrets pour perdre le moins d’eau possible lorsque la chaleur est extrême :

Il peut se passer de boire pendant plus de 10 jours. Par contre, s’il a très soif et qu’il a de l’eau, il peut avaler plus de 100 litres en quelques minutes et accumuler de l’eau dans son estomac.

Ses narines se ferment presque complètement et peu d’eau s’en échappe lorsqu’il expire.

Il fait très peu pipi et ses excréments sont très secs

Il ne transpire presque pas et peut changer la température de son corps en fonction de la température extérieure. Il peut la laisser monter jusqu’à 42°C le jour (température mortelle pour plein d’autres animaux), ce qui lui permet de perdre moins d’eau.

Il se nourrit peu et peut rester presque 3 semaines sans manger en utilisant les réserves de graisse contenues dans sa bosse.

Pas mal, non !

 

S’adapter, un des sujets de notre livre « Comme dans la nature, inspiration pour éco-explorateurs »

Passer l’hiver…

Dans nos régions au climat tempéré, avec quatre saisons bien marquées, l’hiver peut être très difficile pour de nombreux animaux sauvages qui doivent faire face à des températures très froides et au manque de nourriture. Alors, pour survivre, certains migrent et vont passer l’hiver dans des régions plus clémentes ; c’est le cas de nombreux oiseaux.

D’autres espèces restent sur place mais entrent en hibernation ou en hivernation.

Par exemple, les marmottes, les hérissons ou les écureuils de nos régions hibernent. Par contre, les ours bruns hivernent.

Qu’ils hibernent ou hivernent, tous mènent une vie très ralentie en hiver et dorment. Leurs fonctions vitales comme la respiration et le rythme du cœur deviennent très lents. Leur température baisse et ils passent l’hiver dans une tanière qu’ils ont préparé pendant l’automne. Ils économisent au maximum l’énergie pour survivre avec les réserves de graisse qu’ils ont accumulées en été et à l’automne.

Alors, pourquoi utiliser des mots différents ?

Les mammifères qui hibernent entrent dans un sommeil beaucoup plus profond que ceux qui hivernent. Leur température corporelle descend très bas et leur cœur est très très lent (par exemple, celui de la marmotte passe de 125 pulsations par minute à 4). Ils n’ont pas conscience du monde extérieur et peuvent se faire surprendre par les prédateurs. Par contre, ils interrompent de temps en temps leur sommeil (tous les 15 jours pour la marmotte) pour faire leurs besoins, s’étirer, changer de position.

Les ours bruns, eux, ont conscience de ce qui se passe autour d’eux, ils sont capables de se réveiller quand ils sentent un danger.  Et les femelles donnent naissance à leurs bébés et les allaitent pendant les mois d’hivernage ! Par contre, les ours ne mangent pas et ne font ni pipi ni caca. A la sortie de l’hiver, ils auront perdu beaucoup de poids.

D’autres animaux hibernent aussi comme les grenouilles, les crapauds, les tritons, les lézards ou les tortues terrestres. Les grenouilles vertes par exemple  se cachent au fond de la vase des mares ou des étangs et c’est là qu’elles passeront l’hiver au « ralenti ».

On trouve même des grenouilles en Alaska qui restent entièrement gelées pendant plusieurs mois et qui se réveillent tranquillement au printemps sans même avoir perdu la mémoire semble-t-il !

 

Économiser l’énergie, un des sujets de notre livre « Comme dans la nature, inspiration pour éco-explorateurs »

Le plus grand oiseau du monde est un papa-poule !

Qui est le plus grand oiseau de notre planète ? L’autruche !

Le mâle peut atteindre 2 m 50 de haut et peser 150 kilos.

Ses yeux sont les plus gros de tous les animaux vertébrés terrestres.

Il est incapable de voler mais il court très vite avec ses longues pattes : 70 km/h sur de courtes distances avec des enjambées de 3 à 5 m de long. En plus, il est très endurant….

Ses pattes longues et puissantes n’ont que deux doigts, ce qui est unique chez les oiseaux, mais cela témoigne de son adaptation à la course.

C’est aussi un super papa-poule !

Le mâle territorial prépare un nid au centre de son territoire : un grand creux dans le sol de 30 cm de profondeur et de plus d’un mètre de diamètre. Après une superbe danse nuptiale, il s’accouple avec sa principale partenaire qui va pondre plusieurs œufs dans le nid, un tous les deux jours. Chacun pèse près d’un kilo et demi (il correspond à une vingtaine d’œufs de poule !).

D’autres compagnes du mâle viennent aussi déposer leur ponte. Ils sont régulièrement déplacés dans le nid pour que l’éclosion se produise de manière synchronisée.

Après quelques jours, le couple principal va couver les œufs en alternance.

Quarante jours après le début de la couvaison, les poussins sont prêts à sortir. Ils tapent sur leur coquille avec le bout de leur bec et elle finit par se fendiller. Mais, il faut parfois deux jours à l’oisillon pour s’extraire ! Les nouveau-nés ont un curieux duvet tout raide sur le corps. Ils ressemblent plus à un hérisson qu’à un poussin ! Cachés la plupart du temps sous les ailes d’un adulte, ils sont ainsi protégés du soleil le jour et du froid la nuit.

A deux mois, les oisillons perdent ce duvet spécial et leur plumage ressemble à celui des femelles mais avec des rayures foncées.

 

Génial partage, un des sujets de notre livre « Comme dans la nature, inspiration pour éco-explorateurs »

Un oiseau au secours des bébés crocodiles !

Voilà une drôle d’histoire qui nous montre que dans la Nature, on peut aussi s’entraider entre espèces !

L’œdicnème tachard vit en Afrique. Il vit la nuit et aménage son nid au sol.

Le mâle et la femelle couvent et élèvent ensemble leurs poussins. L’expression maman et papa « poule » leur va comme un gant ! Ils défendent avec force leur nid contre les agresseurs, qu’ils attaquent avec leur long bec pointu, tout en déployant leurs ailes pour se rendre plus impressionnants.

Grâce à une incroyable caméra déguisée en bébé crocodile, des cinéastes de la BBC ont capté un événement unique :

regarde ici un couple d’œdicnèmes attaquer un énorme varan pour défendre un nid… de bébés crocodiles !!

 

Géniale entraide, un des sujets de notre livre « Comme dans la nature, inspiration pour éco-explorateurs »